• REVENDICATION BAYONNE

                                                    

      

    Bayonne,le 07 Février 2013 

    Notre mouvement est né de la détresse d’une collègue exclue de la politique de déprécarisation du Conseil général.

    Afin de comprendre la situation, nous avons été contraints de lui demander des précisions sur le contenu des écrits responsables de son éviction.

    La mention d’une faute professionnelle nous aurait dissuadés de mener toute action, mais ce n’est pas le cas.

    Si nous refusons le rejet de cette collègue par l’institution, c’est que nous ne pouvons en accepter l’argumentaire, ni d’un point de vue professionnel, ni éthique, ni humain.

    Cautionner de tels rapports :

                                                * C’est accepter que soient utilisées dans une évaluation les soi-disant remarques de collègues sur cet agent. Seuls les avis négatifs semblent retenir l’attention, alors que les éléments positifs sont ignorés, voire détournés. Ainsi, un agent intégré dans une équipe deviendrait surprotégé par cette dernière.

                                                * C’est accepter qu’un agent soit sanctionné sur sa non participation à une mission qui ne lui incombe pas, de par la nature du financement de son poste. Dans le cadre du Fonds Social Européen (FSE), les agents n’ont pas pour mission la protection de l’enfance.

                                                * C’est accepter qu’un agent choisi pour être interviewé par la presse du Conseil général pour présenter dans tout le département la mise en place du RSA, représente l’institution lorsqu’il est utile et qu’il en soit exclu quelques mois plus tard.

                                                * C’est accepter que nos cadres laissent un agent dans un fonctionnement qu’il juge apparemment inadapté durant toute une année, sans l’aborder et le travailler avec lui. Cela laisse à penser que l’on ne se préoccupe ni de la qualité du service rendu, ni du soutien à apporter à l’agent.

                                                * C’est accepter l’incohérence d’une évaluation : où un agent est décrit comme employant « un ton autoritaire » avec la hiérarchie, alors qu’il lui est reproché oralement de baisser les yeux face aux cadres.

                                                * C’est accepter une critique opaque, telle que la non intégration des codes de la Fonction Publique Territoriale et la « manière de servir ». Que lui reproche-t-on exactement ?

                                                * C’est accepter que l’on puisse donner aux agents des informations au gré du vent. Dans ce cas précis, de conditionner son intégration dans la collectivité par l’obtention de la liste d’aptitude, puis annoncer lorsqu’elle est obtenue, qu’il aurait fallu l’avoir en juin 2012…

    Nous refusons cette injustice et refusons que dans notre institution tout soit prétexte à la disqualification.

     

    Nous sommes tous concernés par le traitement réservé à notre collègue, dont les conséquences sont :

    - la perte d’emploi,

    - la fin de sa carrière au Conseil Général,

    - la précarisation de sa situation personnelle et familiale, avec toute la souffrance  que cela peut engendrer.

    Nous demandons qu’une solution soit trouvée pour cette collègue. Qu’elle soit, comme les autres agents employés dans la politique du RSA (FSE), stagiairisée et que ces écrits injustifiés disparaissent de son dossier.

    Nous remercions tous les collègues qui s’associent à cette démarche.

     

    L’Equipe de la MSD de Bayonne

    « Chantier Intersyndical »

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