• Jeudi 20 mars, les salariés de SNCF étaient appelés à élire leurs représentants pour deux ans. L’ensemble des collèges compte 164 512 inscrits, le taux de participation a été de 69,37 % L’UNSA enregistre la plus forte progression, obtient 23% des voix, gagne 3 CE, s’ajoutant aux 2 où elle était déjà majoritaire. La CGT diminue et obtient 35,67%, SUD diminue et obtient 16,99%, la CFDT progresse un peu et obtient 14,7%. L’UNSA est représentative dans tous les CE de la SNCF. Elle renforce sa position de 1ère organisation syndicale réformiste à la SNCF. Avec ce bon résultat, les cheminots montrent qu’ils font confiance à l’UNSA pour défendre leurs intérêts dans le cadre de la réforme du ferroviaire et dans les négociations de la Convention Collective de Branche. http://www.unsa-cheminots.org/

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  • Sur la question du gel du point d’indice, elle a rappelé qu’il fallait « attendre que la conjoncture nous le permette. La décision peut être ouverte à l’été, ou plus tard. Je ne peux pas dire car il faut attendre les arbitrages d’équilibre de la dépense publique. »
    Effort de redressement des comptes publics - Solidaires compare la ministre « à un camelot de foire qui tente désespérément de vendre un produit invendable. Comment imaginer que des négociations, en principe inscrites dans le long terme, vont pouvoir être menées à bien, dans un contexte politique et budgétaire clairement exprimé par le Premier Ministre, dans son courrier du 14 février : « La fonction publique doit participer à l’effort de redressement de nos comptes publics » ? »
    Les organisations syndicales regrettent en outre que le calendrier prévu ne soit pas en adéquation avec les priorités avancées. « Rénover l’architecture statutaire et les grilles » arrive ainsi en première priorité tandis que l’agenda des négociations prévoit de commencer – en mai prochain – par l’amélioration de la gestion des emplois.
    Moins de 1 % de la FPT - « Je ne crois pas que les attachés soient trop payés. Pointer du doigt les catégories A signifierait que certains s’en mettent plein les poches. Il est vrai que les agents A+ perçoivent des salaires non négligeables mais ils représentent moins de 1 % de la FPT. Le salaire médian est faible, ne l’oublions pas », souligne Didier Bourgoin.
    8 000 euros – La ministre serait en outre revenue sur ces propos devant les organisations syndicales. Les très hauts salaires, supérieurs à 8 000 euros, seraient sur la sellette. Et elle aurait surtout insisté sur le fait que s’il devait y avoir un effort à fournir, il ne se ferait pas sur les bas salaires.
    Dans ce contexte tendu, certaines organisations syndicales appellent les agents à se mobiliser le 18 mars. Mais la participation pourrait ne pas être très élevée.

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  • Lors de la réunion sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations du mercredi 12 mars 2014, la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu a indiqué qu'une réunion spéciale sur les salaires serait organisée prochainement. Mais aucune date précise n'a été avancée.
    La ministre de la Fonction publique a une nouvelle fois rencontré les organisations syndicales le 12 mars 2014 sur la définition d’une méthode et d’un calendrier sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations. Ce devait être la réunion finale avant le début des négociations, prévu pour le mois de mai, mais la finalisation est reportée à une autre entrevue début avril.
    « On veut réformer le statut, faire un travail de fond. Mais les marges de manœuvre financière sont pour le moins incertaines. Il est compliqué pour les organisations syndicales de s’inscrire dans ce travail avec le ministère », souligne Claire Le Calonnec, secrétaire nationale de l’interco-CFDT.
    Pas la variable d’ajustement - « Nous espérons que les agents ne vont pas servir de variable d’ajustement, avec le pacte de responsabilité et la baisse des dotations, d’où notre inquiétude et notre impatience », explique encore le secrétaire général du Snuclias-FSU Didier Bourgoin.
    Une réunion spéciale sur les salaires devrait être organisée prochainement, mais aucune date précise n’a été avancée (en principe avant la fin de l’année ?).
    La ministre s’est aussi exprimé jeudi 13 mars sur France info.

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  • Cinq grandes étapes de concertation, jusqu’à mars 2015, sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations. C’est ce que prévoit le calendrier du ministère de la Fonction publique que s’est procuré Acteurs publics. La place de l’indemnitaire et les cadres professionnels inter fonctions publiques seront abordés.

    Dix-neuf réunions étalées entre mai 2014 et mars 2015. Tel est le calendrier détaillé dans le relevé de conclusions sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations présenté par le ministère de la Fonction publique aux organisations syndicales le 12 mars. Ce document, qu’a pu consulter Acteurs publics, précise la méthode et le calendrier de la négociation. Sa version définitive sera établie d’ici le 1er avril.

    Mai et juin 2014 : “Améliorer la gestion des emplois”. Ministère et syndicats plancheront sur la mise en œuvre “d’une vision prospective de l’emploi public pour mieux répondre aux évolutions, aux missions et aux besoins du service public”. Il s’agira notamment de renforcer la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC) et d’améliorer les possibilités de mobilité en fluidifiant les procédures de mutation et autres instruments réglementaires d’accompagnement des agents : le volet indemnitaire, l’entretien de formation, l’aide au logement, les barèmes de mutation…

    Juillet à septembre 2014 : “Rénover et simplifier l’architecture statutaire”. Il faudra “redonner du sens et de la lisibilité aux classements hiérarchiques” de la fonction publique pour “renforcer l’unité de ses différents versants” et “garantir la comparabilité des corps et des cadres d’emploi”. Le ministère entend clarifier le lien entre classement hiérarchique et niveau de diplôme requis “pour l’accès au corps ou au cadre d’emploi ou pour l’exercice des fonctions”. Et préciser l’impact de la rénovation de l’architecture statutaire sur l’organisation de la carrière : avancement d’échelons ou de grade, ratios promus-promouvables, etc.

    Octobre et novembre 2014 : “Simplifier les règles et dispositifs de gestion des agents”. Des sujets communs aux trois versants seront abordés :
      - “Comment simplifier les règles et dispositifs de gestion et rendre plus efficient le rôle des acteurs ?”
      - “Quels besoins et quelle place pour des cadres professionnels inter fonctions publiques ?”
      - Comment donner “une plus grande portée au principe de recrutement par concours et assurer une plus grande transparence et une plus grande équité dans les procédures de recrutements internes et externes tout en confortant le rôle de promotion sociale de l’accès à l’emploi public ?”

    Des discussions propres à chaque versant seront menées. Pour la fonction publique d’État : quel rôle pour les chefs de service en matière de gestion des agents, quel cadrage et quelles garanties pour les agents ? Comment stabiliser les périmètres de gestion ? Comment clarifier et simplifier le paysage statutaire ?

    Décembre 2014 à février 2015 : “Rénover les grilles”. Des enjeux sensibles seront abordés : restaurer des espaces indiciaires entre les niveaux hiérarchiques, donner une meilleure amplitude indiciaire entre début et fin de carrière, redéfinir le rôle et la place des rémunérations indemnitaires, simplifier et rendre plus transparent le paysage indemnitaire, rééquilibrer des rémunérations indemnitaires au bénéfice des rémunérations indiciaires…

    Il s’agit là d’une demande forte des organisations syndicales, qui dénoncent en chœur la montée de l’indemnitaire dans la rémunération globale des fonctionnaires ces dix dernières années.

    Février à mars 2015 : “Conclure la négociation et définir le nouveau contrat de la politique salariale”. Les problématiques “sur la table” : la mise en œuvre et le suivi des résultats de la négociation, la définition du nouveau contrat de la politique salariale (le terme “contrat” devrait être retiré), traiter “de façon globale les instruments et les indicateurs de la politique salariale” pour assurer une plus grande équité entre les trois versants de la fonction publique, simplifier et harmoniser les politiques de rémunération.

     


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